Évolution de l'uniforme de l'École.

Extrait du Livre d'Or  A & M.

 

 

Dès la fondation de l'Ecole de la Montagne à Liancourt,

les pupilles du duc de La Rochefoucauld-Liancourt

eurent droit à un uniforme.

En 1800, l'École est transférée à Compiègne.

L'uniforme est celui du Prytanée.

La tenue de l'École impériale des Arts et Métiers

était purement militaire.

Cette tenue se compléta, au moins pendant quelques

temps, d'une épée dont les élèves étaient très fiers et

qui, par la suite, ne put être supprimée sans quelques

grincements de dents.


 

1814

1816

La Restauration, qui craignait l'Aigle jusque dans

son ombre s'appliqua à abolir, sinon à atténuer,

tout ce qui rappelait l'époque impériale.

Les couleurs voyantes disparurent.

 1830, la Révolution, les 3 Glorieuses, l'uniforme se

met au goût du jour. Les élèves portent le shako

d'ordonnance avec cocarde, pompon et drapeaux

aux 3 couleurs, fusil et sabre pour  les anciens,

lance pourles conscrits.

Par ordonnance de septembre 1832, rendue sous

l'inspiration de M.Thiers, le régime des Écoles

devint  purement civil et encore une fois l'uniforme

fut dépouillé de tout ce qui pouvait lui donner

une allure militaire.

 

1840

 
 

1869

Au moment où naissait une troisième École à Aix,

ce malencontreux uniforme, qui faisait depuis 10 ans

le désespoir des élèves fut transformé.

Nous avons vu renaître, à l'époque de 1848,

l'aspect militaire des élèves qu'on avait voulu

doter d'armes de guerre.

 Les 2 costumes qui suivirent, à l'allure militaire,

sont à peu près semblables l'un à l'autre.

Ce qui les différencie surtout, c'est le shako pour le premier,

et le képi souple pour le second.

Cette dernière tenue fut portée

par les gadz'Arts de 1885 à 1900.

 

En 1900, le ministre du Commerce et de l'Industrie

Alexandre Millerand, en tant que ministre de tutelle

des Écoles d'Arts et Métiers, entreprit la réforme

du régime de nos Écoles. Il introduidit celle de l'uniforme

qui devait prendre un aspect

essentiellement  civil et universitaire.


 

1890


 

1914

 Lorsque les démobilisés de 1918 parurent à l'École,

il ne put évidemment être question de leur faire endosser

cette tenue de collégien.

Suivant les dispositions des directeurs, la tenue réglementaire

fut portée plus ou moins ou disparut complètement.

 

Promo Ai 111 -114

 Fête des 100 jours.

Sur le Cours Mirabeau

Aix-en-Provence

 La Société des Anciens élèves, envisageant les choses

d'un point de vue différent, crut devoir faire part au Ministre

des regrets que lui inspirait la suppression de l'uniforme car,

dans une même promotion, peuvent se rencontrer des élèves

de situation de fortune différente.

D'où dans l'habillement, des écarts sensibles et qui ne lui

paraissaient pas sans danger pour l'intangibilité de la camaraderie.

Le ministre Gaston Vidal promit à la Société des Anciens élèves

le rétablissement de l'uniforme.

 

Nous étions alors en 1922 . . . Ce n'est qu"en 1935 que le port

de l'uniforme redevint obligatoire, mais pour la ville seulement.


 

1946


 

1964

 N'oublions pas la gracieuse

silhouette de la gadzarette dont

l'uniforme a été dessiné par un

de nos Anciens, le grand couturier

Jacques Esterel ( Cl 35 ) en 1964,

date qui marque l'admission des

jeunes filles dans nos Écoles.

 

 

 

 

 

 

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